Une jeune femme se prend la tête dans les mains

ET SI LE SECRET, C’ÉTAIT D’EN FAIRE MOINS ! Marre d’en faire trop avec l’impression de ne pas en faire assez ?

? Pourquoi vouloir tout faire, être à 200 %, serait rassurant ?

Vous vous dites : je suis capable de finir un dossier en temps et en heure tout en pensant à ne pas oublier la liste de course, prendre un rendez-vous médical pour untel, penser au repas du soir, le cadeau à apporter ce week-end, le rappel du vaccin, la visite chez le/la gynécologue, être belle, s’épiler, faire du sport, être souriante, méditer…

Dans les faits, vous parvenez souvent à tout faire. Vous êtes une superwoman, une madame parfaite :

  • Je le veux, je le fais,
  • Je le fais moi-même, c’est plus rapide et comme cela, je suis tranquille car “c’est fait“.

 

Donc je mets consciemment ou inconsciemment la barre très haute que ce soit au travail, à la maison ou vis-à-vis de moi-même. Je me mets en mode Pitbull, je ne lâche rien, je suis à fond.

Et puis, je ne me donne pas la possibilité de faire autrement, car je crois que cela ne pourrait pas fonctionner correctement. J’ai besoin de tout maîtriser, vérifier, contrôler, d’encadrer car cela me rassure. Attention, car chercher à tout faire mène au risque d’en faire trop.  

? D’où vient cette suractivité ?

Tout d’abord, la femme donne la vie ce qui n’est pas rien quand même. Ensuite, la femme est attendue dans nos sociétés comme Être multiple et généreux. Elle se doit d’être maternelle, séductrice, infirmière, secrétaire, copine, épouse, confidente, mère, etc. La proposition d’être soi-même est souvent envisagée comme optionnelle.

Nous recevons de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur une injonction à tout “faire bien” pour le bien de tous (famille, communauté, etc.).

Et vous, comme moi, adhérons sans prendre conscience de l’ampleur de tout ce que cela implique en devoirs et tout simplement en énergie.

Pourquoi acceptons-nous cette pression sociétale si naturellement ? Peut-être parce qu’à travers toutes nos actions, nous espérons consciemment ou inconsciemment :

  • Être visible,
  • Être reconnu par notre entourage, nos proches, nos collègues,
  • Recevoir une sorte de validation de la part de l’autre,
  • Se valoriser et avoir confiance en soi et ses capacités,
  • Occuper “notre” place,
  • Faire donnerait du sens à notre vie.

On dit de nous que nous savons faire plusieurs choses à la fois, alors que notre cerveau ne le peut pas. Le passage d’une action à l’autre est si rapide qu’il donne l’impression d’être simultané, mais cela n’est pas vrai. Faire tant de choses à la fois semble valorisant et valorisé par l’ensemble de la société. Est-ce gagnant/gagnant ?

? Quelles sont les conséquences de cette suractivité sur notre vie de femme ?

Les signes de déséquilibres s’accumulent tant au niveau :

? Physique :

  • Fatigue récurrente,
  • Tensions musculaires, maux de têtes, maux de ventre, mal de dos,
  • Difficulté à s’endormir, réveils multiples durant la nuit,
  • Infections plus fréquentes telles rhumes, angines, infections ORL ou urinaires (cystites).

 

? Émotionnel :

  • Anxiété, stress,
  • Détachement vis-à-vis de l’entourage,
  • Mauvaises humeurs,
  • Réactions disproportionnées à certains actes ou à certaines paroles,
  • Sentiment d’être dépassé par les événements,
  • Troubles du comportement alimentaire, voire toxicomanie (alcool, drogues, médicaments).

 

? Intellectuel :

  • Troubles de la concentration, de la mémorisation,
  • Difficultés à prendre des décisions,
  • Difficultés à s’adapter aux situations nouvelles.

La petite voix n’est pas loin : “je n’y arrive pas” ; “Il faut que” ;”J’en peux plus” ; “les autres ne doivent pas voir que je ne suis pas ou plus à la hauteur”.

Un quotidien que l’on n’envisage pas avec sérénité ; des difficultés à affronter et adapter nos réponses face à des problèmes, des conflits, des rapports de force, des désaccords. Et comme si cela ne suffisait pas, nous CULPABILISONS. J’y arrive plus, je suis crevée, c’est de ma faute, je ne suis pas assez X, pas assez Y, pas assez Z. J’essaie de me convaincre que cela va allez, je vais y arriver, et puis je n’envisage pas d’autre choix et j’ai besoin de garder intacte l’image que je pense l’autre a de moi.

Au final le prix à payer, c’est tout simplement un MAL-ÊTRE physique, mental, émotionnel, spirituel et sexuel.

Le temps est venu de dire STOP à ce non-sens !

? Et si pour changer, je décidais d’en faire vraiment moins !

D’accord ! … Mais non, “Parce que moi, je ne peux pas“. Dans ma réalité, si je fais une pause, je risque gros : perdre mon appel d’offres, mon job, être rejetée, je vais m’exposer, je vais devoir m’excuser de ne pas être à la hauteur. Je ne serais plus Madame parfaite, la honte quoi ! Je ne pourrai plus me regarder dans le miroir.

Arrêtons de redoubler d’efforts pour être à la hauteur de ce que je crois devoir accomplir aux yeux des autres. Comme l’a indiqué Eléanor Roosevelt : “Vous ne vous inquiéterez pas autant de savoir ce que les autres pensent de vous si vous réalisiez à quel point ils pensent rarement à vous”.

Arrêtons de culpabiliser pour tout. Prenons un peu de recul sur les conséquences de nos actions ou non-actions. Sont-elles graves, les conséquences sont-elles irrémédiables ? Est-ce que mes charges de travail m’appartiennent vraiment ou sont-elles du ressort de d’autres personnes (supérieur(e), collègue, compagnon, compagne, enfant, voisin, etc.). Je me responsabilise en dissociant ce que je fais pour moi, pour les autres ou à la place des autres.

C’est surprenant de réaliser qu’en faisant moins de choses, vous arriverez quasiment au même résultat avec moins de pression et plus de plaisirs. C’est assez incroyable de se rendre compte que d’en faire plus n’apporte pas forcément plus de meilleurs résultats. Moins d’exigence, permet davantage de fluidité dans le choix de nos réponses en fonction des facteurs environnants.

Inspirons-nous d’Alexandre Jollien, philosophe et écrivain suisse lorsqu’il écrit :
« La vie est bien trop courte
Pour perdre son temps à se faire une place là où l’on n’en a pas,
Pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi,
Pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là,
Pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras,
Pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le goût à ça,
Pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas.

La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s’effacer, se plier, dépasser, trop forcer.

Quand il nous suffit d’être,
Et de lâcher tout combat que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi,
Pour enfin faire la paix, être en paix.

Et vivre.
En faisant ce qu’on aime,
Auprès de qui nous aime,
Dans un endroit qu’on aime,
Étant qui, nous sommes,
Vraiment. »

Oui, vous avez peut-être peur d’en faire moins. Commencez par faire ce que j’appelle “un arrêt sur image”, repensez votre quotidien, imaginez, essayez, tentez, expérimentez.

Ce ne sera pas parfait, mais au final, vous gagnerez un bien-être physique, mental, émotionnel, spirituel et sexuel épanouissant et rayonnant. Prendre conscience de notre pouvoir de décider de changer de notre quotidien, redonne le sourire, l’énergie, la flexibilité, la bienveillance et tout cela pour plus de sens, de joie, de bonheur que vous aimerez probablement ressentir et partager.

Trop difficile à envisager, alors essayez ce mantra : “je choisis ici et maintenant de… même si je ne sais pas comment”.

Belle journée de rencontre avec votre monde intérieur ?.

? Je serai ravie de lire vos commentaires.

 

? Pour vous aider dans votre cheminement intérieur, je vous invite à lire l’article : Gardons une marge de manœuvre !

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