Une femme sereine devant un ciel orageux

LA GRATITUDE, UN OUTIL EFFICACE POUR ATTÉNUER LE STRESS.

J’entends déjà les dents grincées.

Le monde d’aujourd’hui n’est pas vraiment ce que l’on appelle un monde de Bisounours.

Regarde autour de toi, tant de conflits, d’irrespect, de non-considération, de colère, de “moi d’abord”, “on a le temps de voir venir” l’après sans rien changer …

Et nos vies personnelles sont parsemées de crises, d’une multitude de bouleversements : un corps en évolution constante, le mal-être qui s’invite et qui abîme, parfois le sentiment de ne rien maîtriser dans sa vie, devoir faire avec l’autre, avec le destin, avec soi que l’on ne reconnaît plus très bien.

Tu voudrais que l’on prenne le temps de dire merci ?

Mais je n’ai pas le temps de m’arrêter, de me poser, tant de choses à faire, refaire, mes journées sont déjà pleines à craquer…

Justement, prendre le temps lorsque l’on n’en a pas, est primordial.

Impossible, je n’ai pas une minute à moi, me direz-vous. Pas tout à fait vrai, lorsque vous avez un imprévu, une urgence, le temps vous le trouver, non ?

Pour notre bien-être, il y a urgence à offrir un peu de notre temps pour la gratitude.

La gratitude permet d’accueillir, d’accepter, de reconnaître nos relations aux éléments composant nos environnements intérieurs et extérieurs. 

Comment puis-je faire ? Je regarde “à l’intérieur” de moi. Je porte une attention particulière, bienveillante à mes propres sensations, états ou pensées. Pour débuter, pour enclencher une routine, prenez de votre temps, 5 minutes en pleine conscience avant de sortir par exemple de la salle de bain, de votre voiture, des toilettes, des bus, …

La gratitude est un muscle que l’on peut entretenir et développer.

Votre vie, c’est un parcours, une aventure pas une page de pub que vous voulez zapper. Avec un certain effort, l’expérience, ces moments de gratitudes peuvent s’envisager de manière spontanée ou lors de moments de méditation plus ou moins longs. La gratitude vous offre une qualité de vie parfois ignorée.

Derrière chaque moment de crise, nous côtoyons la connaissance profonde de soi.

Dans nos profondeurs, nous ne voyons alors plus uniquement une noirceur, un danger, les perturbations, le stress, les tensions, mais bien un champ de possibilités pour changer, évoluer, grandir.

La gratitude, c’est s’arrêter un moment, observer, accepter, remercier même si cela ne va pas de soi. C’est nourrir une évolution plus positive de notre santé mentale, psychique et physique.

Mieux se connaître, mieux se comprendre, c’est se donner le pouvoir d’utiliser notre boussole intérieure pour naviguer dans le “flou artistique” de nos vies souvent si stressantes.

C’est prendre en compte notre fonctionnement propre et pouvoir éditer et réviser sans cesse d’une certaine manière notre fonctionnement personnel.

Cela nous permet d’innover, voire d’être audacieux pour envisager des réponses réalistes dans un vécu plus serein.  Nous reprenons contact avec notre confiance à trouver une/des réponse(s) positive(s).

Être dans la gratitude, c’est prendre une certaine distance face aux crises.

Dans les faits, il y a une crise, mais je ne suis pas la crise. Elle ne me définit pas.

La gratitude est un outil pour :

  • accepter sa vie, ici, maintenant, sans jugement. C’est accepter avec sagesse de ne pas pouvoir la rejouer,
  • continuer à avancer en prenant en compte les autres, en communiquant avec eux,
  • intégrer nos environnements en évolution permanente.

C’est permettre à partir du présent, de là où je me trouve humainement, de construire un avenir à moi ET de construire un avenir à nous, ensemble que ce soit avec nos partenaires, nos clients, nos collègues, nos amis, nos familles.

La gratitude, c’est faire preuve de courage et d’acceptation tout au long d’un processus d’ouverture à soi et au monde en transformation.

La gratitude est pour moi l’un des outils bien-être puissants à la portée de toutes et tous.

Et vous, qu’avez-vous dans votre trousse à outils bien-être ? ?

? Pour vous aider dans votre cheminement intérieur, je vous invite à lire les articles suivants :
Comment chouchouter mon corps pour entendre ce qu’il a à me dire ?
Et si le secret, c’était d’en faire moins ! Marre d’en faire trop avec l’impression de ne pas en faire assez ?

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