Une main portant une fruit d'un développement personnel

COMMENT SE CONSTRUIRE UNE VIE PLUS ZEN ?

Si vous êtes ici à lire cet article, c’est que vous avez probablement, à nouveau, un besoin de changement. Il n’est pas rare, lorsque l’on travaille sur soi de rencontrer régulièrement ces crises existentielles plus ou moins importantes. Pour ma part, j’ai appris à les aimer, car sans elles, reconnaissons-le, nous resterions bloquées dans nos vieux schémas. Cela ne veut pas dire pour autant que c’est facile et confortable.

J’aime d’ailleurs beaucoup la définition du mot “crise” en chinois. Il se dit Wēijī – 危机 : il est composé des caractères représentant un “danger” et une “opportunité”.

le mot crise en chinois

Face à une crise, nous avons deux possibilités : soit l’ignorer et la subir, ce qui est un peu dangereux, ou soit la considérer et se donner ainsi l’opportunité de trouver la meilleure réponse du moment. Nier la crise pompe notre énergie de manière insidieuse alors que la reconnaître nous permet d’être dans une dynamique et donc d’être acteur/trice de notre parcours de vie.

➡️ Partons du constat : “j’ai besoin que ça change”

Pour pouvoir faire évoluer les choses, il est important de se rendre compte avec le plus de conscience possible que “ça ne va pas” ou “ça ne va plus”. Repérer que cela n’avance pas comme nous le voudrions, reconnaître que nous sommes comme bloqué(e)s, en mode évitement voire en mode “autruche”. Nous ne savons pas par où commencer, il y a comme une sorte de malaise que nous ne savons pas très bien définir.

Comment faire le point sur ce que j’ai besoin de changer dans ma vie ?

Évoluer, changer peut se faire à condition que nous sachions ce que nous voulons changer. Sans cela, nous risquons de rester dans le flou : une forme de statu quo ankylosant. Il est donc important de se poser un moment pour faire un état des lieux, le point sur là où nous en sommes dans notre cheminement. C’est donc la première étape qualitative qui enclenchera le reste.

Ce n’est pas toujours confortable et aisé, mais c’est peut-être tout de même une bonne nouvelle. Cet inconfort peut enclencher notre reconnaissance du besoin de changement.

Pour chacun des domaines de vie suivants, je nous invite à accueillir, à reconnaître notre ressenti, nos impressions, nos intuitions, les messages de notre corps. Tout cela va nourrir notre prise de conscience et nous aider à structurer nos besoins, nos envies, nos attentes. Voici les domaines que je nous propose d’explorer :

  • Santé/Forme/Bien-être/activité sportive
  • Vie sentimentale/amoureuse/sexuelle
  • Famille/Enfants
  • Relations sociales/Amicales
  • Carrière/Travail/Activité professionnelle/Formation/Études
  • Finances (salaire/rémunération/revenus complémentaires)
  • Loisirs/divertissements/sport/culture
  • Développement personnel/Créativité/Spiritualité

Peut-être que vous préférerez les reformuler afin qu’ils correspondent le plus à votre vécu personnel.

Vous pouvez écrire sur une feuille en papier, un tableau Excel ou vous inspirer de la roue de la vie suivante :

La roue de la vie

Chaque portion ici représente un domaine pour lequel nous évaluons notre niveau de cohésion de 1 = “ça ne va pas du tout” jusqu’au 10 = “ça va super bien en ce moment”.

Pour continuer, choisissons donc parmi ces domaines, celui sur lequel nous souhaitons prioriser notre évolution car il nous pose souci en ce moment.

Imaginons avec sincérité ce que nous pourrions faire pour changer. Si cela vous paraît trop important, essayez de diviser votre objectif en sous-objectifs ou étapes et si possible mettez-le/les sur un planning. Engagez-vous sur un délai ou une régularité… Cela nous permettra de reconnaître et de valoriser nos progrès.

Nourrir son engagement à créer un nouveau mode d’existence

C’est intentionnellement que j’utilise le mot engagement plutôt que la motivation. Quand on pense à la motivation, on pense à une énergie, une mise en mouvement. On peut être motivé(e) mais ne pas y arriver quand même. La motivation seule ne suffit pas toujours. L’engagement va au-delà de cette notion de motivation, car il donne le sens, la direction à partir du pourquoi je veux me mettre en mouvement.

L’engagement implique que nous sommes prêt(e)s à prendre des décisions, à mettre de l’énergie dans un nouveau mode d’existence. Un mode d’existence dans lequel nous sommes responsables, où nous pouvons considérer être à l’origine de ce qui arrive. Généralement, cet engagement est perçu comme un levier qui nous permet d’envisager un champ des possibles. Cette notion de possible donne accès à l’existence de solutions concrètes. Il accompagne nos efforts au lieu de les freiner, et cela, sur un plus long terme que la motivation. Il est plus rapide de perdre sa motivation que son engagement.

L’engagement est un acte posé suite à un constat, il amorce un comportement proactif. Il me responsabilise dans mes différentes activités, mes différents domaines de vie, sur mon parcours de vie. Et cela, c’est déjà très important, vous ne trouvez pas ?

➡️ La perfection n’existe pas

La perfection n’existe qu’à travers les yeux de quelqu’un. Face à une même situation, l’idéal ne se situe pas au même niveau pour les uns et les autres.

De plus, mon niveau de perfection, aujourd’hui, peut ne pas être mon niveau de perfection de demain. Cette prise de conscience permet de relâcher un peu la tension, le stress, car cela veut dire que c’est modulable et non immuable. L’échelle des exigences peut être ajustée.

Et si au lieu de garder en tête une notion de perfection inatteignable, nous commencions par définir notre vision de la perfection pour nous, et cela, le plus précisément possible ? Vous connaissez cette affirmation “Je veux être heureux”. Oui, mais cela veut dire quoi pour moi ? Comment atteindre la perfection, la mesurer, la ressentir si je ne la définis pas ?

Définir, c’est donner un cadre, c’est délimiter, c’est restreindre et c’est peut-être ne garder que l’essentiel. C’est aussi avoir une grille de lecture simplifiée de la perfection dans sa boîte à outils du mieux-être.

Être bienveillant avec soi pour être plus zen

C’est se connaître, se reconnaître et s’accepter tel que l’on est à un moment donné. Ce n’est pas toujours facile, car notre besoin d’évoluer commence souvent par de la gêne, du stress, de la peur, des tensions, de la frustration, par quelque chose qui “mange” notre énergie ou la retient. On se sent peut-être épuisé(e), démotivé(e(, non concerné(e), dépassé(e) par les événements.

Ces crises, ces ras-le-bol sont des opportunités qui nous permettent de nous réajuster au sein de notre vie afin d’aller vers plus d’authenticité, vers plus de sens.
Au lieu de considérer cela comme une spirale et donc un moment stressant, nous pouvons l’imaginer comme un escalier avec des paliers. Ces paliers nous permettent de faire le point et de profiter de nos avancées, de nos ajustements en toute bienveillance.

Se construire une vie zen implique une compassion vis à vis de mes difficultés passées, un regard bienveillant vis à vis de mes incertitudes d’aujourd’hui, une modestie vis à vis de la création de projets à court terme.
Cela demande un regard aimant vis à vis de la personne que nous ne sommes plus, de la personne que nous sommes et de celle en devenir. N’oublions pas qu’être zen se construit aussi en prenant en compte l’autre.

Être zen en portant de l’intérêt à l’autre

La relation avec soi évolue et entraîne un rapport à l’autre différent. Autour de nous, les personnes sont plus ou moins nombreuses et sont pour certaines indifférentes, concernées ou peut-être perdues par ce qui nous arrive. Concernées ou pas, elles sont là. C’est alors à nous de choisir d’inclure ou pas l’autre dans notre cheminement.

Durant cette période de changement, inclure l’autre, c’est lui donner une place dans notre vie. C’est lui donner de l’importance. Il peut être essentiel de transmettre un message qui sera plus ou moins clair en fonction de là où l’on se situe en ce moment. Partager avec l’autre lui permettra d’appréhender à sa manière ce changement.

Cependant, porter de l’intérêt aux autres ne veut pas dire se laisser influencer par les personnes qui ne comprennent pas cette nouvelle singularité sous prétexte qu’elle est nouvelle pour elles. Cela peut demander du temps. Plus vous savez ce que veut dire être zen pour vous et plus vous saurez exister pleinement à côté de l’autre.

➡️ Pour être zen, donnons du sens à notre quotidien

Un réajustement, un rééquilibrage pour une vie plus zen ne se fait pas d’un claquement de doigts. Il y a au début une sensation, une impression, un besoin, une idée et c’est seulement en vivant ce qui se passe que l’action pourra prendre place.

Cela se fait en déconstruisant nos anciens schémas de fonctionnement. Ce n’est pas simple, mais qu’est ce que c’est bon d’être dans le sens de son courant de vie.

Le silence est précieux

Le silence permet d’entendre, d’écouter, de ressentir l’essentiel. Il permet de faire de la place pour réorganiser ce qui est. Il permet de mettre en perspective la parole. Il lui donne tout son sens. Le silence nous invite, voire nous autorise, à créer autre chose à partir de ce qui se joue en nous, dans notre vie. Il nous permet d’identifier :

  • ce qui est important et ce qui ne l’est pas,
  • ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas.

Accueillir le silence, c’est comme prendre une toile blanche et laisser libre cours à l’expression de notre vie intérieure.

La posture de changement

Plus nous nous connaissons, plus nous sommes à même de mettre à jour nos comportements les plus inconscients. Ceux-ci sont souvent induits par notre environnement familial, culturel, professionnel, etc. C’est donc à nous de définir des comportements plus adaptés en fonction de notre nouvelle actualité, notre nouvelle vérité.

Une prise de conscience sur ce qui ne va pas induit souvent le besoin d’un mode de comportement plus adapté.

La coconstruction

Donner du sens à nos relations, retrouvons la signification de nos paroles, nos silences, nos gestes. L’autre peut avoir une vision de la réalité différente, elle n’est pas forcément plus juste ou fausse mais simplement singulière.

Je me reçois, et j’invite l’autre à recevoir mon nouveau moi. Je réponds à l’invitation de l’autre ou je le sollicite. Je recherche à être au clair avec moi-même et avec l’autre et je l’invite à faire de même.

La coconstruction est possible grâce à l’individualisation, non pas dans le sens “je suis seule”, mais dans le sens “nous sommes chacun(e)s singuliers/ères”.

 

En résumé pour nourrir ma conscience de qui je suis et m’emmener vers plus de zénitude :

Au quotidien, je m’offre la bienveillance dans la relation à moi-même et aux autres.
Régulièrement, j’entretiens mon engagement.
Je m’autorise des étapes modestes.
Je valorise mes avancées tout au long de mon cheminement.

☺️ Se construire une vie plus zen dépend d’un meilleure connaissance de qui je suis, de qui j’aspire à être. Vous êtes en chemin.

 

 

? Zen By You vous souhaite une belle journée de rencontre avec votre monde intérieur.

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