La femme et ses sensibilités multiples

C’est quoi être une femme à part entière ?

Nous venons au monde avec un présent en lien avec notre lignée plus ou moins lointaine. Nous “venons au monde” et nous criions. Notre première action, d’aller vers le monde extérieur, est coconstruite avec notre mère. La deuxième action est personnelle, surprenante et douloureuse. En effet, notre premier “cri” permet aux fonctions cardiaques, respiratoires et à la circulation sanguine de démarrer en toute autonomie alors que jusqu’ici, elles étaient possibles grâce au placenta. Cet air, en entrant pour la première fois dans nos poumons comprimés, crée la première vibration de nos cordes vocales. En fait, c’est un cri sonore, pouvant être silencieux pour certains, qui revendique haut et fort la vie en nous.

➡️ La vie, un apprentissage qui commence dès le plus jeune âge

Je suis persuadée que nous naissons avec des intelligences de vie multiples prêtes à se déployer. Et pourtant, dès le plus jeune âge, nous sommes “entravés” par les problématiques non résolues de notre passé et de celles des adultes qui nous entourent. Je n’accuse personne, ce serait trop facile. Nombreux sont les adultes y compris nous-même à être emportés de manière inconsciente dans le tourbillon de la vie et dans les différents stress du quotidien. En tant qu’adulte, nous apparaissons durant les premières années et parfois durant toute une vie comme un modèle à suivre alors que nous ne nous construisons que très rarement en conscience.

A l’âge adulte, nous devrions, si possible, nous engager à mettre davantage de lumière sur nos fonctionnements et dysfonctionnements. Nous serions alors en mesure de cultiver et de développer la détermination nécessaire pour envisager des solutions et non pas uniquement regarder les problèmes. Cela nous permettrait de nous rendre compte que de nombreuses actions positives sont possibles. Moins nous prenons en compte nos dérèglements, plus ils prennent de place, entravant notre épanouissement et notre relation avec notre entourage.

Assumons notre responsabilité à construire notre développement personnel seul(e) ou/et accompagné(e) afin de nourrir une réalité toujours plus riche et alignée. Soyons un accompagnant adulte pour nous-même avant même d’être un partenaire de vie pour les autres. Ici, le partenaire de vie est à prendre au sens large et non pas uniquement d’un point de vue de couple.

➡️ Notre identité : un sexe, un genre, des sensibilités

➡ Nous venons au monde avec un sexe biologique : garçon comme notre géniteur, ou fille comme notre génitrice ; ceux-ci étant le plus souvent notre père et notre mère.

➡ Ensuite, nous avons un genre c’est-à-dire une identité sexuelle. Elle peut être reconnue voire dictée par nos proches et la société. C’est à travers cette image que nous renvoient les autres que nous imaginons notre identité sans chercher à imaginer autre chose que ce qui nous est proposé. L’éventuel refus de s’adapter, de s’identifier à notre identité sexuelle peut s’exprimer à travers de la colère, de la peur, l’impression de ne pas être compris.

➡ Puis nos sensibilités se vivent, se révèlent à nous et aux autres. En fonction de ce que je perçois, je comprends, je vais répondre d’une manière spécifique par de la joie, de la peur, de la tristesse, etc. et cela avec plus ou moins d’intensité selon les situations. Les différentes sensibilités sont à elles seules une forme d’expression, de langage qui est propre à chacun(e).

Les sensibilités sont souvent répertoriées en deux catégories : soit féminine soit masculine. Le plus souvent, l’environnement d’un garçon suppose de celui-ci des sensibilités majoritairement masculines et pour la fille des sensibilités plutôt féminines.

Voici les portraits les plus en vogue dans l’inconscient collectif :

♂️ Selon la représentation de la société, l’homme est attendu comme n’ayant pas beaucoup d’émotions, de sentiments et s’il en a, il est supposé ne pas trop les montrer au risque d’apparaître devant les autres comme le “sexe faible” !

  • Il n’a pas le droit de pleurer, de se laisser aller, de chercher à être consolé.
  • Il doit faire tourner la “marmite”, doit être indépendant, chef de famille.
  • Il apparaît comme le “sexe fort”, celui qui a l’initiative dans la drague. Il peut sainement se masturber. Cela apparaît comme étant naturel pour lui.
  • L’homme en entreprise serait plus centré projet, sur le faire, sur l’action.

L’homme apparaîtrait dans notre société comme étant un être insensible car coupé de sa vie intérieure.

♀️ Dans ce même inconscient collectif, la femme est supposée avoir un éventail d’émotions important. Elle peut être régulièrement submergée par ses sentiments, ses émotions. Si elle se présente comme insensible, elle est perçue comme étant masculine voire un mec.

  • Elle a le droit de pleurer, peut se laisser aller en public, a besoin de s’épancher.
  • Elle ne recherche pas l’indépendance, recherche un homme pour prendre soin d’elle voire la consoler si besoin.
  • Elle est le “sexe faible”, ne prend pas l’initiative dans la drague. Elle ne se masturbe pas et le plaisir grâce à un sextoy est tout simplement un sujet tabou.
  • La femme en entreprise est plus portée sur l’humain et demande facilement de l’aide.

 

La femme apparaitrait dans notre société comme hypersensible voire trop connectée à sa vie intérieure. Elle en ferait trop et serait pour cette raison difficile à comprendre. Sa vie intérieure serait dictée par ses émotions et par ces cycles menstruels.

Reconnaissons que dans la vraie vie, les sensibilités masculines et féminines sont présentes chez chacun d’entre nous, hommes et femmes sans pour autant être vécues de la même manière. Se connecter à ses deux sensibilités : féminines et masculines, nous permet de mieux comprendre notre fonctionnement et par conséquent celui de l’autre y compris celui du sexe “opposé”. Nos différences ne sont pas clivantes, bien au contraire, elles nous rapprochent, nous rassemblent autour de créations personnelles mais aussi communes.

➡️ La liberté d’être une femme à part entière

a) Le nom de famille, de quelle racine parle-t-on ?

La femme a le plus souvent le nom de son père et quand ce n’est pas le cas, c’est qu’elle a généralement pris celui de son mari. Je trouve cela perturbant de perdre ses racines au profit de celles de la famille de son mari. De plus, aujourd’hui, 46 % des mariages finissent par une séparation avec généralement pour conséquence l’abandon du nom d’épouse. Pendant 10, 20, 30 ans, vous avez peut-être été Madame Y avec une identité et des reconnaissances sociales et professionnelles et vous voilà suite à une séparation reprendre votre nom de jeune fille et perdre le fil rouge de l’identité sociale.

Nous avons une identité entière grâce à notre nom de naissance. Faisons en sorte que le nom d’épouse ne gomme pas notre passé. Ne pourrions-nous pas avoir dès la naissance, les noms de nos deux parents comme deux solides racines provenant de nos deux lignées familiales ? Les parents restent nos parents. Un couple, oui ou peut-être pas.

reproduire une identité

 

Mesdames, au moment du mariage ou plus tard, rajoutons si nous le souhaitons le nom de naissance  à celui de notre conjoint ou de notre conjointe, ainsi nous nous assurons d’exister AVEC et SANS le nom d’épouse. Faisons en sorte qu’en tant que femme, nous choisissons la responsabilité et le droit de vivre dans notre propre lumière.

b) L’argent et les femmes

L’argent est souvent un sujet épineux que la femme ne relie pas forcément à l’idée de vivre sa vie de manière autonome. La femme, pour une même activité touchera un salaire moins élevé que celui d’un homme. Une maternité, un bout de carrière tronqué, une retraite minorée du fait d’avoir pris du temps pour éduquer les enfants et voilà que la femme dispose de moins de revenus pour des besoins équivalents.

La reconnaissance sociale, le droit de prendre les décisions les plus importantes reviendra plus volontiers à celui qui apporte le plus d’argent. Je me souviens d’un homme ayant des responsabilités professionnelles importantes qui m’avait expliqué il y a quelques années qu’il reversait une partie de son salaire sur le compte bancaire de sa femme, car il estimait que c’était grâce à elle qu’il pouvait autant s’investir dans sa carrière.

L'abondance financière chez la femme

 

La femme, pour exister pleinement, a intérêt à veiller à son autonomie et donc à valoriser l’argent. L’argent est une ressource, un moyen d’être plus libre de ses choix présents et futurs. Alors Mesdames, encourageons-nous à parler finance et à comprendre comment fonctionne l’argent. Ne reléguons pas ce sujet aux hommes. Reconnaissons et acceptons que nous avons des compétences, un rôle financier à jouer afin de revendiquer auprès de nous-même et des autres notre indépendance financière. L’autonomie financière permet d’être libre de créer, de nous soustraire à la validation d’autrui pour créer et financer un projet parfois hors des cadres habituels. La liberté de choisir est nécessaire pour être en capacité de vivre pleinement notre cheminement en quête d’une vie alignée.

c) Osons habiter notre sexualité pour être connecté à notre énergie de vie

Décomplexons notre rapport au plaisir féminin, soyons complice avec notre corps, nos ressentis, nos émotions, osons libérer nos énergies pour aller à la rencontre de notre être profond, de notre source. Cette source est en nous, il nous suffit de nous y connecter. Ce n’est pas forcément simple, tellement notre société nous propose de la culpabilité, de la honte, une image de mauvaise fille : il est tabou de rechercher et de s’offrir du plaisir. Prenons de la distance avec tous les jugements auxquels nous avons adhéré jusqu’ici.

Le plaisir féminin

 

Le plaisir de la femme est si souvent lié au fait qu’un homme donne du plaisir à la femme. Or, une femme a le droit, et je pense, le devoir de connaître son propre plaisir à partir de son corps, de son être charnel. La jouissance féminine est un respect vis à vis de sa nature de femme.

Osons une relation à notre corps pour une sexualité vivante, créative, porteuse de belles vibrations. Une femme qui connaît le plaisir peut offrir sa jouissance.

Une femme honorant son masculin autant que son féminin est une femme en recherche d’équilibre, de profondeur, cela lui confère le droit de prendre des décisions, de faire des choix faciles ou non.

Dans le cas où ces choix seraient guidés par l’intuition et mis en œuvre par le mental, il n’y a pas à perdre d’énergie à justifier le pourquoi du comment.

 

J’invite la femme à regarder de près ses propres pensées afin d’être certaine d’y adhérer. Être consciente de ses peurs de souffrir, de l’abandon, de ne pas être à la hauteur, de ne pas mériter d’être heureuse. Réfléchir par soi-même, ne pas avoir peur d’être en décalage avec les pensées de la société.

Prenez le temps de prendre soin de vous pour dynamiser et assumer vos choix personnels.

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 Zen by You vous souhaite une belle journée d’exploration intérieure en harmonie avec vous-même, avec l’autre, avec l’univers.

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